Bonjour !
Inspirées par le bon sens, écrites pendant les grèves de Nov-Déc 95, faxées à l'Elysée et confiées au gardien de Matignon pour le premier ministre de l'époque, Alain Juppé,
certaines de ces réflexions ont été depuis en partie développées.
Elles peuvent être reprises, modifiées et adaptées pour transformer en douceur notre société et la rendre plus juste et plus humaine.
La crise nous entraîne vers une société plus solidaire et plus équitable.
La Sécurité Sociale : Diminuer son budget de fonctionnement
mettre en place la gratuité de certains soins et développer la prévention allégeraient les dépenses de santé consécutives à une hygiène de vie déficiente et à un manque de soin.
On met dans sa voiture du super ! on l’entretient ! alors qu’on peut en changer !
On laisse son corps se détériorer par manque d’exercice et se polluer par le tabagisme et une alimentation mal équilibrée !
L’enseignement dès l’école d’une bonne hygiène de vie contribuerait à une bonne santé.
Les plus grosses dépenses de santé viennent, en partie, de l’acharnement thérapeutique
et des opérations pratiquées sur des personnes en fin de vie dont on ne respecte pas le droit de mourir dans la dignité et en Paix.
Proposer une assurance-santé, sur le principe de celle de l’automobile qui accorde des “bonus”, pouvant aller jusqu’à 50 %, à ceux qui, prudents, prennent soin de leur corps.
Il ne s’agirait pas de pénaliser les malades, mais d’alléger les primes de ceux qui font un effort pour se maintenir en bonne santé !
Nous ne sommes pas programmés pour être malades ! Nous pourrions mourir en bonne santé !
Pourquoi envisager de mettre une photo d’identité sur les cartes des assurés sociaux pour lutter contre la fraude, si l’objectif est d’étendre la protection sociale à tous ?
Nous payons les retraites de nos aînés !
mais qui paiera les nôtres quand nous aurons pris conscience de l’aberration du système ?
En vieillissant certains besoins diminuent... Notre garde robe est pleine... Nos cellules se renouvellent moins vite, nous pouvons nous contenter d’une nourriture plus sobre...
alors que pour les jeunes enfants, les adolescents et les jeunes adultes, la qualité de la nourriture est primordiale pour la constitution de leur capital santé.
Les retraites : les plus faibles devraient être augmentées, les plus élevées devraient être plafonnées pour que chacun puisse vivre décemment et sans luxe excessif.
Augmenter les cotisations sociales des retraités dont les retraites sont au-dessus du niveau du SMIG, pour qu’elles s’alignent progressivement sur celles des salariés.
Les salariés paient des cotisations pour les retraités, ces derniers pourraient financer des allocations pour les études, l’apprentissage, la formation des jeunes.
Le nombre des retraités ne cessant d’augmenter avec l’espèrance de vie, préparer l’invertion...
Les cotisations des retraités financeraient les bourses des plus jeunes...
Si nous sommes “en retraite” et en bonne santé, nous pouvons accepter un certain dépouillement si notre vie a été bien remplie !
Mettre progressivement l’accent sur l’aide aux jeunes pour inverser le processus d’endettement de la Sécurité Sociale et de l’état pour assurer les retraites.
Sans renier le passé, offrir à nos aînés, un minimum pour une fin de vie décente et privilégier le présent et l’avenir des jeunes !
Comment passer de l’égalité à l’équité.
Combler les inégalités et non de les augmenter en versant à chacun les mêmes allocations.
Augmenter les allocations des plus démunis, les diminuer jusqu’à les supprimer à ceux qui n’en ont pas besoin pour aplanir les différences et démocratiser le “pouvoir d’achat”.
Les AF devraient être proportionnées au revenu familial et à l’âge des enfants...
ne pas inciter des couples en détresse “à faire des enfants” pour les “toucher”.
Ne verser aucune prime ! mais rembourser les frais occasionnés par la naissance !
Trop modiques pour les uns, superflues pour les autres, les A.F. devraient varier en fonction des ressources.
L’allocation mère au foyer devrait être réservée aux femmes qui, bien qu’ayant besoin d’un salaire, font le choix de consacrer leur temps à l’éducation de leurs enfants et contribuent à l’émergence d’une société plus équilibrée et plus humaine.
L’allocation-logement calculée sur les revenus, ou l’absence de revenus de l’année passée ne tient pas compte de la situation actuelle.
Ce décalage entraîne une période de difficultés, parfois dramatique.
Elle devrait être versée à ceux qui se trouvent empêchés de payer leur loyer.
Des allocations pour les jeunes, égales pour tous, coûteraient moins chères à la communauté que les retraites actuelles proportionnées aux profits antérieurs.
Vivre une jeunesse plus saine, plus enrichissante et sans angoisse, permettrait à chacun en fonction de ses potentialités, transformées avec le temps en compétences, de servir l’ensemble de la communauté et de donner du sens à sa vie.
Des salaires équitables inciteraient les jeunes à choisir un métier en fonction de leur goût et de leurs aptitudes dans le domaine où en s’épanouissant, ils donneraient le meilleur “rendement”.
Certaines professions se désengorgeraient, si elles ne procureraient pas “des avantages”.
L’allocation-chômage... jusqu’à ce que les indemnités diminuent avec le temps, il arrivait que ceux qui bénéficiaient d’une allocation confortable préférent “y rester”, plutôt que d’accepter un travail, quand la différence entre l’allocation et le salaire ne couvrait pas les frais de transport et de représentation qu’il entraînait... et refusaient un salaire équivalent ou inférieur à celui de l’emploi qu’ils avaient perdu... pour MAIN-TENIR leur “niveau de vie” !
Ce n’est plus le cas ! parce que les licenciements et le chômage augmentent.
Sa diminution progressive, mise en place pour inciter ces personnes à accepter un travail,
conduit aujourd’hui ceux qui n’en trouvent pas à l’angoisse et à la peur de perdre leur logement.
Est-il impératif de maintenir une soi-disant égalité en proportionnant l’allocation-chômage aux inégalités de salaire ?
Une différence proportionnelle aux cotisations versées et aux charges incompressibles pourrait être maintenue au début... mais pour ne pas entretenir l’inégalité de départ et contribuer à créer une certaine équité et égalité solidaire
il ne devrait jamais descendre en-dessous du seuil où la survie est en jeu !
et devrait être plafonné en tenant compte des besoins basiques de chacun
et ne jamais dépasser le seuil de la décence ni vers le haut, ni vers le bas.
Le RMI, devenu RSA, trop faible pour vivre décemment, même s’il permet à certains de survivre,
contraint les bénéficiaires à faire régulièrement appel au bureau d’aide social et aux associations caritatives.
Le RMI ne permet pas de vivre sans faire appel à la charité et à la mendicité.
Familiale ou publique, la charité est rarement accordée sans humilier celui qui y fait appel !
La formation des personnes qui accueillent les bénéficiaires du RMI est indispensable.
Assurée en partie par ceux qui en bénéficient, elle leur permettrait de faire connaître leurs besoins et d’exprimer leurs attentes auprès de ceux qui sont sensés y répondre, leur évitant d’être parfois involontairement blessants.
Certains emplois n’existent que parce que d’autres n’en ont pas !
Éviter par exemple de mettre les personnes qui appellent “en attente” et de leur faire payer plusieurs communications avant d’être en contact avec un interlocuteur, qui, souvent, le fait encore attendre !
A quand la gratuité des communications téléphoniques pour les services auxquels seuls les plus démunis font appel ?
Et qu’on évite de leur répondre quand ils s’en plaignent et le font remarquer qu’ils n’ont qu’à se déplacer !! qu’ils ont le temps ! Le temps, peut-être ! mais l’énergie ?
Tenter de sortir de l’impasse en demande tellement !
Trouver un travail est un emploi à plein temps ! qui demande de l’énergie et des moyens !
“L’attente” à laquelle est soumise toute personne qui tente des démarches pourrait être fructueuse si ce temps était utilisé pour se relaxer et s’enrichir intellectuellement.
Les personnes bénéficiant des minimas sociaux et les chômeurs pourraient se cultiver et “goûter” aux programmes d’une chaîne culturelle.
Ils passent beaucoup de temps à “attendre” aux ASSEDIC et à l’ANPE ! équiper ces lieux d’appareils de télévision leur permettrait d’optimiser leur attente et d’ouvrir leur horizon...
Aménager, sur place, des espaces de relaxation dont la pratique allégerait leur angoisse !
La carte orange qui faciliterait la recherche d’emploi n’est accordée qu’à ceux qui ont trouvé un stage, qui, la plupart du temps, ne mènera à rien !
donnons un “laisser passer” à ceux qui n’ont pas les moyens de se l’offrir et sont obligés de tricher, au risque d’être pénalisés ou de rester chez eux, quand ils ont la chance d’avoir encore un logement !
Étendre l’accès gratuit à certains lieux publiques, comme les piscines leur permettrait d’utiliser ce temps pour entretenir leur corps pour se maintenir en bonne santé. C'est fait ! Merci !
Au lieu de les jeter à la rue le matin par n’importe quel temps, les structures d’hébergement et d’accueil devraient, pendant la journée, préparer la ré-orientation et la ré-insertion de ceux que la vie a meurtris et qui ont parfois perdu jusqu’au goût de vivre et leur apprendre à se vêtir en dehors des circuits commerciaux et à se nourrir sainement en dépensant peu d’argent.
Parmi les personnes exclues et marginalisées beaucoup sont désorientées.
Des entretiens préalables à toute orientation professionnelle devraient leur permettre de redonner du sens à leur vie.
Parmi celles qu’on n'a pas pris le temps d’écouter, dont on a ignoré les qualités cachées sous leur incompétence apparente, la Télévision découvre parfois des inventeurs qu’elle met en vedette quand ils ont su utiliser leur frustration pour stimuler le génie qui les a propulsé sur la sellette et encense une réussite qui a souvent pris naissance hors de France.
La rigidité administrative et la fuite des banques devant leurs responsabilités contraignent les créateurs à chercher Ailleurs le soutien financier dont ils ont besoin pour réaliser leur projet.
Ceux que la compétition sociale n’intéresse pas et qui choisissent un mode de vie méditatif et créatif et qui de ce fait apportent un équilibre à la frénésie étatique, méritent d’être respectés
et que leurs recherches et créations soient subventionnées.
La situation de celui qui bénéficie actuellement du RMI peut être comparée à celle de quelqu’un qui se trouverait au fond d’un puits.
Si toute tentative d’en sortir est pénalisée et que chaque fois qu’il saisit une opportunité
son élan est arrêté par la suspicion, il risque d’avoir tendance à retourner dans le fond relativement confortable d’un monde sans questions et sans responsabilités.
Comment trouver le courage et la force de transformer une situation d’exclusion en période de gestation pour un renouveau dont chacun pourrait bénéficier.
Comment “remonter la pente”, quand toute tentative pour améliorer sa situation le replonge dans la précarité puisque tout ce qu’il gagne est soustrait du RMI, à peine suffisant à sa survie. ça s'est un peu arrangé depuis !
Suggérons la mise en place d’un système qui encouragerait le bénéficiaire du RMI à améliorer sa situation en lui laissant le bénéfice de ses efforts tant qu’il n’a pas atteint le SMIG... et repris sa place parmi les autres avant de lui retirer le support qui lui aurait permis de l’atteindre.
Actuellement, si le bénéficiaire doit payer les frais de transport pour s‘y rendre, accepter un petit travail, dont le montant est systématiquement soustrait du RMI, lui coûte de l’argent !
Il est donc amené à refuser un travail occasionnel qui lui permettrait peut-être de “s’en sortir” !
Tel qu’il existe actuellement le RMI signe l’échec d’une société qui a creusé des écarts tels
que certains ne puissent plus donner la main aux autres dans une fraternité dont personne ne devrait être exclus.
Comment ralentir le mouvement de ceux dont les profits ne cessent d’augmenter pour que les autres les rattrapent, effacer progressivement les écarts !
Donner à chacun les moyens de vivre décemment !
Que ceux qui gagnent le plus acceptent de gagner moins.
Ceux qui ont des responsabilités bénéficient d'avantages tels que la considération, le pouvoir qui ne sont pas souvent mis au service des autres !
Notre société a-t-elle pour objectif le bien-être de tous les individus qui la constituent
ou de faire perdurer les différences excessives de niveau de vie et les privilèges ?
La réinsertion qui consiste la plupart du temps à proposer systématiquement des stages, souvent sans débouchés, dans le seul but de faire baisser artificiellement le nombre des chômeurs ne tient pas compte du questionnement sur le sens qui est au fond du problème !
La prise en charge de certains stages qui correspondent au désir d’évolution de la personne
et qui permettraient un vrai changement est souvent refusée... les exemples en foisonnent.
Formation de professeur de Yoga, de pédagogue du corps, emplois liés au développement personnel et aux Médecines Douces n’obtiennent pas d’agrément.
La pratique de ces techniques par l’ensemble de la population constituerait pourtant une
médecine préventive susceptible de diminuer considérablement les dépenses de santé.
A l’heure où il n’y a pas d’emploi pour tous, le R M I et les allocations de toutes sortes devraient être conçus pour assurer un minimum décent respectant le choix de chacun et encourager ceux qui en bénéficient à consacrer du temps à réfléchir sur le sens dans lequel ils veulent orienter leur action, à concevoir des projets et à faire les études et les formations nécessaires à leur réalisation.
Leur faciliter ces démarches par tous les moyens devrait être un de nos objectifs prioritaires.
Alors qu’il serait souhaitable d’encourager le troc et les échanges de service qui favorisent la solidarité, parce que la TVA est perçue sur toutes les transactions, y compris celles des RMIstes ! l’état condamne le troc parce qu’il constitue pour lui un manque à gagner !
ça s'arrange !l existe maintenant en 2016 des circuits solidaires, de produits bas de gamme.
Les études devraient pouvoir être reprises à tout moment, sans perdre les moyens de nourrir sa famille. Cette stimulation éviterait la sclérose de professions où l’on ne se maintient que pour les avantages qui y sont associés, alors qu’on y a perdu toute envie de créer.
Pour la survie, de ceux qui les exercent et de ceux qui y font appel, certaines professions ne devraient pas assurer la “sécurité de l’emploi”, parce qu’elles ne peuvent être exercées avec sécurité que si leur exercice est limité dans le temps.
Une année de réflexion et de remise à jour est à conseiller tous les 12 ans.
Dans certaines professions elle devrait être obligatoire pour un recyclage indispensable.
Les “petits métiers” sont dévalorisés et promus au rang de curiosité de musée...
favoriser leur continuité préserverait notre culture et le savoir-faire de nos ancêtres.
La transmission du savoir confiée à nos aînés leur permettrait de continuer à se sentir utiles au delà de la retraite.
La formation devrait être assurée par un couple constitué d’un aîné et d’un jeune, dans le but de mettre en place des changements tenant compte de l’expérience des uns et des désirs des autres en vue d’adapter les entreprises aux nécessités humaines.
La revalorisation des salaires devrait avoir pour objectif d’aplanir les différences et non de les creuser. Quand les manifestations et les grèves aboutissent à une hausse des salaires, soit disant égalitaire de 5% pour tous, ceux qui gagnaient 1000 E, en gagnent 1050 ! ceux qui en gagnaient 10000, en gagnent 10500 ! L’écart initial est augmenté de 50 E à 500 E/ mois !!!
Les entreprises : “une boite à idées” à la disposition du personnel permettrait de déposer les suggestions et les propositions qui serviraient de base à des initiatives pour améliorer les conditions de travail. Bravo JLM après Ségolène ! d'y avoir pensé pour bâtir votre programme !
Un espace de relaxation aéré pour se ressourcer permettrait au personnel de “récupérer” dans la journée, d’avoir un meilleur “rendement” et de rentrer chez lui sans être épuisé, ce qui améliorait ses relations familiales, et le rendrait efficace, dès le matin, le lendemain !
et diminuerait les “arrêts maladie” !
Les impôts devraient être allégés et prélevés sur les revenus actuels et non calculés en fonction de gains passés, obligeant certains à s’accrocher à des situations qui ne leur conviennent plus, à maintenir une situation oppressante, non satisfaisante qui les conduit à l’ulcère et à la maladie pour échapper à la pression de la productivité qu’ils doivent maintenir à tout prix, dans l’unique but de payer les impôts de l’année précédente.
Une information préalable des besoins de chaque secteur et de l’usage qui serait fait de nos deniers permettrait de choisir de ce qu’on voudrait entretenir du fruit de notre travail.
Chacun devrait pouvoir choisir, dans une certaine mesure, de subventionner ce qu’il souhaite avec la part de son salaire qu’il offre à la communauté sous forme d’impôt.
Nous sommes responsables de ce que nous cautionnons, même indirectement !
La transparence permettrait de connaître ce qui aurait été collecté pour la culture, la recherche, l’armée, l’emploi, la santé, la formation... et donnerait des informations sur les priorités de chacun.
La partie de l’impôt dont l’état aurait la libre disposition irait combler les manques en proportion du désir collectif émis par la répartition spontanée, jusqu’à ce que cette disposition concerne progressivement la moitié des impôts.
Les frais de fonctionnement et de représentation varient avec le statut social.
A partir d’un certain niveau de revenus, ils devraient être plafonnés.
Certaines des réformes, présentées prématurément et avec maladresse, devront être reprises quand les conditions seront moins réactives.
Si au lieu de n’informer que sur ce qui se passe, et de préférence mal ! les journaux parlaient aussi, de ce qui va bien... Si les faits divers n’étaient pas que dramatiques et sanglants !
Si l’on donnait autant de place aux propositions qu’aux revendications, le paysage social aurait des couleurs plus riches et plus variées !
Malgré de réelles compétences et de multiples talents, je fais partie de la richesse inexploitée
d’un pays où l’initiative et la créativité se heurtent à la rigidité administrative.
Construisons ensemble un monde de couleurs
un monde sans frontières où les enfants des hommes
choisissant le partage ne seront plus en guerre
bâtisseurs du futur vivons dans la confiance
et nous donnant la main suivons la voix du coeur
qui lentement nous guide vers un monde meilleur
pour vivre dans la paix l’amour et l’harmonie
peuplons nos jours nos nuits de danses et de chants
de sourires et d’amis pour enchanter nos vies
et quand viendra le jour de quitter pour ailleurs
le jardin de la terre nous partirons sans pleurs
laissant à nos enfants les graines du bonheur
SarahMaïa
A votre disposition pour participer à leur réalisation et agir dans le sens de certaines des suggestions précédentes.
J'aimerais m'impliquer dans un secteur à la frontière entre "Bien-être Éducation Santé et Créativité"