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16 octobre 2017 1 16 /10 /octobre /2017 22:06

 

de Thich Nhat Hanh, intitulés « The long road to joy ». 

1] Vous êtes déjà arrivé. Alors, sentez le plaisir dans chaque pas, et ne soyez pas préoccupé par les choses que vous devez encore surmonter. Nous n’avons rien devant nous, seulement un chemin à parcourir à chaque moment avec joie. Quand nous pratiquons la méditation en pèlerinage, nous sommes toujours en train d’arriver, notre foyer est le moment actuel, et rien de plus.

2] Pour cette raison, souriez toujours pendant que vous marchez. Même si vous devez faire un petit effort, et que vous vous trouvez ridicule. Habituez-vous à sourire, et vous finirez joyeux. N’ayez pas peur de montrer votre contentement.

3] Si vous pensez que la paix et le bonheur sont toujours pour plus tard, vous ne parviendrez jamais à les atteindre. Tâchez de comprendre que l’une et l’autre sont vos compagnons de voyage.

4] Quand vous marchez, vous massez et vous honorez la terre. De même, la terre s’efforce de vous aider à équilibrer votre organisme et votre esprit. Comprenez cette relation, et tâchez de la respecter – que vos pas aient la fermeté d’un lion, l’élégance d’un tigre, la dignité d’un empereur.

5] Prêtez attention à ce qui se passe autour de vous. Et concentrez-vous sur votre respiration – cela vous aidera à vous libérer des problèmes et des angoisses qui tentent de vous accompagner sur votre chemin.

6] Quand vous marchez, ce n’est pas seulement vous qui vous déplacez, mais toutes les générations passées et futures. Dans le monde appelé « réel », le temps est une mesure, mais dans le vrai monde rien n’existe au-delà du moment présent. Soyez pleinement conscient que tout ce qui est déjà arrivé et tout ce qui arrivera se trouve dans chacun de vos pas.

7] Amusez-vous. Faites de la méditation en pèlerinage une constante rencontre avec vous-même, jamais une pénitence en quête de récompenses. Que toujours poussent des fleurs et des fruits dans les lieux que vos pieds ont touchés. 

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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 23:26


6h du matin

j'attends en faisant du yoga le lever du soleil.
Il se lève à 6.15 après avoir ourlé d'or les montagnes.
Petit déjeuner toujours le même :
un sachet de thé avec 3 grands verre d'eau bouillante
et une omelette avec tomates oignons galic et Chili
Un régal matinal suivi d'une eau de noix de coco...
Ayant quelques difficultés à obtenir une bonne connection wifi
mes mails ne partent que tous les 3 jours environ
Comme je ne suis pas sûre qu'ils arrivent
je vous remercie de me faire un petit coucou
pour me dire que vous les avez reçus
Téléphone ou l'on peut me joindre
Par SMS ou Telephone
Mais dont je ne peux faire ni l'un ni l'autre vers l'Europe
C'est une ligne locale
0062 859 351 809 52
Je suis a Gili Meno, près de Lombock,
une île qui ressemble à ce que fut le paradis.
Rien ne m'oblige à en partir.
J'ai rencontre mes amis japonais à Ubud
où nous avons partagé 3 jours
avant de partir ensemble pour Ahmed
où nos chemins se sont à nouveau séparés
Ils sont retournés à Ubud et j'ai pris le speed boat
Pour les îles...
Une leçon, je ne prendrai plus de RV en milieu d'un voyage
Malgré tout le bonheur qu'on puisse éprouver
A retrouver des gens qu'on aime
Ça coupe l'élan et la spontanéité
Je vous espère tous heureux
Je vous embrasse

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 15:54

Tu n'as pas de perspective.
Pas de perspective ?
Je ne voyais pas ce qu'il voulait dire.
Je ne l'ai compris qu'en vivant en Inde.
Les indiens n'ont pas de perspective dans le temps.
Ils habitent une maison,
parfois une ancienne demeure coloniale,
jusqu'à ce qu'elle tombe en ruines.
Sans avoir jamais l'idée de la rafistoler.
La peinture s'écaille...
Les poutres gorgées d'eau
finissent par lâcher et le toit s'effondrer...
Quand il n'est plus possible de s'y abriter,
ils en construisent une autre,
qu'ils occuperont jusqu'à ce qu'elle s'effondre à son tour !
Je me suis sentie en phase avec cette absence de perspective.
J'aime cette façon de vivre au présent
sans s'encombrer de l'avenir, toujours hypothétique,
qui pourrait ne jamais arriver de notre vivant.
Je serai peut-être morte avant qu'il advienne !
Enfant on me tapait les doigts quand je jouais dans mon assiette.
Ici, je mange comme tout le monde, avec mes doigts !
Je me fonds dans la paysage.
Je fais partie du décor.
En Occident, j'ai toujours été dépareillée.
En Inde, je me sens chez moi.
J'ai parfois le souvenir d'y avoir déjà vécu
dans une autre vie.
Celle ci ne serait que la conséquence
d'une erreur d'atterrissage !
La Corse un moment m'a donné cette impression de déjà vue.
Je quittais Paris déprimée sous la grisaille...
J'atterrissais sereine entre ciel et mer
dans un pays qui a gardé en partie sa sauvagerie.
Avec la sensation d'arriver chez moi.
Les amis qui en revenaient me disait de Bali :
C'est un pays pour toi.
Des années plus tard, j'ai fini par y aller.
Le trafic et le bruit étaient devenus insupportables.
Fuyant la ville, j'ai débarqué sur une île de sable blanc et de corail
Où l'on ne circule qu'a pied et en charrette.
J'aurais pu y rester.
Je m'y sentais chez moi, en accord avec les éléments.
Je m'endormais avec la nuit,
me réveillais pour voir le soleil émerger de l'océan.
Pas de perspective !
Actuellement je souffre de ne pas avoir de perspective dans l'espace.
Un immeuble implacable de 13 étages obstrue mon horizon.
J'ai besoin de voir le ciel pour vivre et pour créer.
Je prends conscience en cet instant
Que je peux vivre sans perspective dans le temps
Mais que la perspective dans l'espace m'est indispensable
Une cabane, un bungalow au bord de la mer
D'où mon regard pourrait se perdre contribuerait
ou qu'il soit a me donner la sensation de me sentir chez moi.
Ce n'est pas un lieu précis.
C'est une concordance de circonstances
Ou seraient réunis le ciel et le silence.
Nomade, j'aspire à ces haltes
entre méditation et création.
J'aime me laisser couler dans le fleuve du temps
lorsque l'espace est dégagé.

SarahMaia

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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 12:21

Il y a 50 ans, sous les bombardements,

j’atterrissais sur la planète bleue.
Une overdose de vitamine me replonge

dans le chaos et l’angoisse des origines.

Je m’apaise en faisant l’amour avec le compagnon perdu  

et retrouvé à travers plusieurs vies...  


Il n’est pas l’homme que la vie me destine aujourd’hui.
je ne serai pas la compagne
qui comblera l’espace que j’ai ouvert en lui.

Il m’arrive d’être triste.


Je suis sur la Terre depuis un demi siècle.
Jean, mon fils aimé, a rejoint sa demeure céleste.
Il est parti dans une expansion fulgurante de conscience

Et je reste.
    

Ma fille, belle et lumineuse petite soeur de l’amour,

fleur fragile et obstinée, a quitté Paris

pour s’installer en Bretagne avec ses enfants.


Mon amour a choisi de ne pas se remettre en question.
Plus rien ne me retient.


La lettre demandant à Air-France

la faveur d’un billet pour Bali,
choisi pour la beauté de ses plages

et l’atmosphère recueillie de ses temples,
qui me mettraient à distance d’une douleur lovée...
est restée sans réponse.
       

À l’heure où je l’écrivais, un avion décollait de Montréal !
Parmi les passagers, une jeune femme rentrait en France.
L’ordinateur, en prime, lui octroyait un “retour” !
Elle m’offre de disposer du cadeau de l’informatique.
Feuille d’automne, j’attendais le vent...

 

J’interroge le Y-King : “ la poussée vers le haut”
Aller de l’avant ! Profiter de l’opportunité !
J’ai demandé un voyage.
La vie me répond par le biais de l’erreur informatique.

 

Je sens l’énergie circuler dans mon corps.
La rivière de Vie chantonne allègrement.
Et je m’endors.
Longtemps le réveil a sonné.


J’entends “mon oiseau bleu des îles vertes parfumées”
“Un avenir t’attend que tu n’entrevois pas.
Je te ferai voir le chemin que tu dois parcourir.
Je léverai pour toi tous les obstacles.”


Et les barrières de l’impossible s’estompent...
Et le voyage commence par un verre de champagne !


Sur le toboggan du temps, ma plume légère glisse
et égrène les mots que mon esprit façonne

pour créer des images.


Les départs et les décisions sont toujours

pour moi synonymes de chaos.
Quand j’arrive à les traverser,

je me retrouve dans de larges paysages
qu’aucun obstacles ne limite.
Je sens l’espace s’ouvrir.

 

Et le miracle de ce voyage dont je ne sais,

ni n’attends rien, m’entraîne vers un possible

dont j’ignore tout et que j’accueille avec confiance.   

     

À travers une photo, je plonge dans le regard de Jean.
D’ici, en plein ciel, j’ai l’impression d’être plus proche de lui.
Il me guide avec souplesse et certitude.

 

Et les larmes me viennent.
J’accepte ce mélange de joie et de tristesse,
cette liberté acquise au prix de détachements successifs

que je n’ai pas choisis.
Une confiance émerge d’un trou noir.

 

Jusqu’à la dernière minute, le suspens a régné.
Je n’étais pas sur la liste des passagers.
Attachez vos ceintures !
Les hublots sont fermés.
Je flotte au-dessus des nuages...
Le regard aimanté par la fenêtre illusoire de l’écran,
j’avance en aveugle vers une destination inconnue.
Les écouteurs diffusent une chanson de Patrick Bruel.
Petites serveuses de l’espace,

les hôtesses nous chouchoutent avec délicatesse.         

Chaque fois qu’elles passent près de moi,
je tends mon verre qu’elles remplissent sans sourciller.
Servir, desservir, resservir des passagers passifs

qu’on distrait de l’ennui,
en les nourrissant à intervalles réguliers,

n’est pas une sinécure.


Nous avons décollé de Paris à 11 h13 !
Mercure, face à Uranus et à Neptune,

m’ouvre soudainement à la vastitude.
La Lune, imaginaire au bord de l’union avec le Soleil,

rejoint son idéal.
Champagne !


Dans le bleu sans limite
au-dessus des nuages de nos fantasmes
et de nos agitations mentales...
Champagne !


Et l’angoisse se dissipe.
La certitude de la guidance emplit mon espace intérieur.
Champagne !
Une nouvelle page à écrire s’ouvre dans le grand Livre de la Vie.
Champagne ! Je pars !
Je m’envole !
Rien ne m’a retenue.   
Champagne !
J’ouvre un sillage dans la forêt de l’impossible.
Champagne !
Je suis prête à vivre, à mourir, à aimer !
Champagne !
J’aime !  

 

 

J’ai aimé Montréal.
Jean aurait aimé y vivre.
Quand nous prenons le risque, ils prennent la chance !   
En voyageant à travers le pays, la certitude m’est venue
qu’il m’avait amenée là,

parce c’est ici qu’il allait “revenir”.

 

Attends moi, je vais bientôt revenir...
Je n’entrevois pas l’avenir de ma prochaine naissance...
Je ne peux pas te dire qui seront mes parents...
Seulement que je te rencontrerai
et que les conditions seront plus favorables

et plus faciles à vivre


m’avait-il dit dans l’un de ses premiers messages.

 

Et le “hasard” m’a ramenée à Paris

le jour où Jean était parti, l’année précédente,

pour “le grand voyage” !
J’ai encore des choses à y réaliser, des liens à défaire.

  

"Reste la femme libre que tu es.
N’entre dans aucun projet qui t’enchaîne au réel.
Tu dois rester l’amazone qui avance sans contraintes.
Les engagements autres que spirituels

ne sont pas sur ton chemin.
Ne te fixe nulle part.

Tu dois rester mobile et légère.
N’entrave pas le mouvement en fixant des frontières
à l’action qui t’incombe :
“Aider les êtres à trouver leur chemin
vers la finalité de leur vie : AIMER !”


"Laisse moi te conduire. Je suis là présent à tous instants.
Ne sois pas craintive. Aie confiance.
Attends patiemment que la réponse à tes questions

soit évidente et claire.

Les lois de l’amour te guident

et tracent le chemin qui s’impose sans questions.
N’attends rien. Sois prête à recevoir et à donner.


"Les étoiles se balancent dans l’infinie

et transparente luminosité
et m’enveloppent de lumière.
Je suis suspendu dans le vide et flotte dans le néant
en attente d’un futur qui se fond dans le temps."

 

IL est le messager qui lentement me guide

à travers les chemins.
La rivière de Vie chantonne allègrement.
Mon cerveau reprend sa place sous “sa couronne”
entre le “3ème oeil” et “la porte des vents ”. 

    
"Avance sans te blesser
"sur le chemin qui conduit à la Paix et à l’Amour"

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28 octobre 2005 5 28 /10 /octobre /2005 21:53

Voyageuse dans l'âme, Nomade en esprit,

le mouvement m'inspire.

Comédienne-Conteuse-Lectrice à domicile,

je conçois, mets en scène et joue, seule,

ou avec des musiciens rencontrés sur place

des spectacles interactifs

pour tout public de 4 à 107 ans.
Si vous le souhaitez...
Je vous enchanterai avec des Contes d'Amour et de Sagesse.

Jardinière-de-Vie, comme d'autres cultivent les fleurs,

j'aide les êtres à s'épanouir.
Je vous accompagnerai vers votre épanouissement.
Accoucheuse-de-talents, je vous amènerai à oser et à créer.

Peintre-Photographe, j'aime faire des portraits, capter l'instant, suspendre le mouvement...
immortaliser les moments qui nourriront nos souvenirs.
Si vous le souhaitez, je ferai votre portrait,

et vous vous trouvez belle / beau !

Praticienne-du-Bien-être, je pratique

et j'enseigne le Yoga, la Relaxation et l'art du Massage
J'ai conçu de nouveaux concepts :

Yoga-Danse-Théâtre-Expression

Coach-Astrologue-Tarologue,

je consulte pour vous les Astres et le Tarot.
Je vous dirai si la relation que vous envisagez est viable,
si vous avez les éléments pour construire

ce que le lien d'Amour vous permettra d'élever.

Notre énergie et nos humeurs varient avec la Lune.

Elle agit sur notre tonus et nos états d'âme.
Il nous arrive de ramer contre-courant !

Vous pourriez apprendre à gérer votre énergie,

votre temps et vos relations
et à respecter l'alternance de vos besoins

d'activité et de repos en tenant compte des phases de la Lune.

Aimeriez-vous organiser des rencontres dans votre région ?
faire appel à mes talents pour enrichir le programme

de vos activités et le contenu de vos stages ?
J'aurai plaisir découvrir votre région en réalisant mon rêve :

apprendre, enseigner et jouer en voyageant !

Merci de prendre contact avec moi pour le plaisir du partage

et pour envisager des échanges

et une collaboration enrichissants.

À + tard sur le chemin qui conduit à la Paix et à l'Amour...


SarahMaïa
06 09 75 93 46

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